Aequalitas (Egalité entre les Hommes) : Principe d'égalité entre les Hommes : Deux mêmes Hommes, deux mêmes Droits.
La reconnaissance juridique de l'Homme à venir venant d'être établie, il nous faut alors se poser la question de la mise en application de la nouvelle donnée juridique identifiée.
‍La partie suivante est sur le parallélisme qui à faire entre le cas de la fillette et le cas de l'embryon : d'un Homme à l'autre :
Je reconnais à celle que cette fillette est destinée à être le Droit d'être > Je reconnais à celle que cet embryon est destinée à être le Droit d'être
"Si cet Homme qui est Ă venir doit ĂŞtre lĂ demain, alors tout Homme Ă venir doit de mĂŞme l'ĂŞtre.
La perspective d’un Droit à respecter dans le cas de l’embryon peut susciter des réticences chez nombre d’entre nous. Cependant, quelle réplique émettre ? Prétendre que l'Homme à venir ne mériterait d’être protégé que s'il est déjà aujourd'hui quelqu’un ?
Répondons à cette hypothèse qui voudrait faire dépendre le Droit d'un Homme de ce qu’il peut être à un instant donné :
La reconnaissance juridique de l'Homme ne saurait dépendre d'un élément étranger à sa nature humaine.
"L'Homme est à protéger du simple fait qu'il est Homme.
(+)
L’Homme à venir est un Homme indépendamment de ce qu'il peut être aujourd'hui.
(=)
Indépendamment de ce qu'il peut être aujourd'hui, l'Homme à venir est donc à protéger"
Je Veux que cette fillette soit là demain > Je reconnais à celle que cet embryon est destinée à être le Droit d'être.
"Personne ne peut nier ce désir de protéger la présence d'autrui à l'avenir : personne ne saurait donc nier ce Droit à respecter dans le cas d'un embryon"
« Le Toi que je veux aujourd'hui protéger correspond aussi au Toi de demain.
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C'est donc de même avec un regard s'étendant à l'avenir qu'il me faut considérer l'embryon qui est en moi.
Or, je ne saurais nier qu'à l'avenir, cet embryon correspond au Toi que je veux aujourd'hui protéger »