I/ Le nouvel Homme à reconnaître juridiquement.
II/ Le nouvel Homme à reconnaître juridiquement et le cas de l’embryon.
III/ Le nouvel Homme à reconnaître juridiquement et la protection de l’embryon.

II. La reconnaissance juridique de l'Homme que l'embryon est à l'avenir.
Aequalitas (Egalité entre les Hommes) : Principe d'égalité entre les Hommes : Deux mêmes Hommes, deux mêmes Droits.
La reconnaissance juridique de l'Homme à venir venant d'être établie, il nous faut alors se poser la question de la mise en application de la nouvelle donnée juridique identifiée.
‍La partie suivante est sur le parallélisme qui à faire entre le cas de la fillette et le cas de l'embryon : d'un Homme à l'autre :
La reconnaissance juridique de l'Homme que l'embryon est Ă l'avenir.
Je reconnais à celle que cette fillette est destinée à être le Droit d'être > Je reconnais à celle que cet embryon est destinée à être le Droit d'être
- Après avoir identifié la reconnaissance juridique de l’Homme à venir, il nous faut maintenant se poser la question de la mise en application de cette nouvelle donnée juridique.
- Tu vas m’en faire part.

1 : Exposition des données : l'embryon d'aujourd'hui...

...est Ă l'avenir un Homme.
- Parlant de l’Homme à venir, on ne peut manquer de penser à un sujet en particulier. Vois-tu à quel sujet je fais référence ?
- Certainement, tu parles de l’embryon. Dans le cas d’un embryon, on est en présence d’un Homme à l’avenir.

2 : Transposition du Droit identifié au cas d'espèce :
- La question est alors la suivante : Comment la reconnaissance juridique de l'Homme Ă venir s'applique-t-elle au cas de l'embryon ?
- Très simplement : Reconnaître juridiquement l’Homme à venir, c’est reconnaître juridiquement l’Homme qu’un embryon est à l'avenir.
‍Si cette jeune fille, que cette fillette est à l'avenir, a le Droit d'être là demain (et de vivre son instant de vie), cette autre jeune fille, que cet embryon est à l'avenir, doit de même se voir reconnaître ce Droit.
‍
- Telle en effet est la mise en application de la règle identifiée au cas donné. Tu t'entends donc pour dire que lorsque l'on se trouve devant un embryon, il y a dès cet instant un Droit à respecter ?
- Que dire !
La perspective d’un Droit à respecter dans le cas de l’embryon peut susciter des réticences chez nombre d’entre nous. Cependant, quelle réplique émettre ? Prétendre que l'Homme à venir ne mériterait d’être protégé que s'il est déjà aujourd'hui quelqu’un ?
Répondons à cette hypothèse qui voudrait faire dépendre le Droit d'un Homme de ce qu’il peut être à un instant donné :
Aparté :
La reconnaissance juridique de l'Homme à venir ne saurait dépendre de ce qu'il est aujourd'hui :
La reconnaissance juridique de l'Homme ne saurait dépendre d'un élément étranger à sa nature humaine.
- Je te vois pensif.
- L'apparition d'un Droit Ă respecter dans le cas de l'embryon ne demeurerait pas sans suites. Elle nous obligerait et nous priverait de certains de nos droits. Aussi, ne pouvons-nous rien dire ? Je me demande s'il n'est pas possible d'avancer un argument ?
- Lequel ?
- Je ne sais pas. Ne pouvons-nous pas penser que cette jeune fille à venir soit à protéger car elle est aujourd’hui quelqu’un, mais que cette autre ne le soit pas car elle n’est aujourd’hui qu’un embryon ?- L’Homme n’est-il pas à protéger du simple fait qu’il est Homme ?
- Oui, certainement !
- Or, cette jeune fille à venir n’est-elle pas un Homme même si elle n'est aujourd'hui qu'un embryon ?
- Bien-sûr ! Le fait pour elle de n'être aujourd'hui qu'un embryon n'a aucune incidence sur sa nature humaine.
-Â Pourquoi alors ce fait devrait-il avoir une incidence sur sa reconnaissance juridique ?
- En effet. Tu as raison. Il y a un Homme, un Homme qui est Ă venir, et ce qu'il peut ĂŞtre aujourd'hui est Ă©tranger Ă sa nature humaine, ce qu'il peut ĂŞtre aujourd'hui ne saurait donc dĂ©terminer sa reconnaissance juridique.Â
Conclusion IA et IIA :
De l'expression de notre Volonté pour autrui au Droit de l'Homme que l'embryon est à l'avenir :
Je Veux que cette fillette soit là demain > Je reconnais à celle que cet embryon est destinée à être le Droit d'être.
- J’ai au départ interpellé ta Volonté, ta Sensibilité pour autrui, pour cette fillette. Je t’ai demandé si tu voulais qu’elle soit là demain (à vivre son instant de vie à venir), et tu as donc compris tout ce qui se cache, tout ce qui se trouve, dans la réponse donnée à cette question d’apparence si anodine !
- Certainement ! Evoquer le fait d’être là demain, c’est évoquer l’Homme à venir et évoquer l’Homme à venir, c’est évoquer l’Homme que l’embryon est à l'avenir. Aussi, lorsque tu me demandas si je désirais que cette fillette soit là demain, tu m’interrogeais déjà sur cet Homme ; et en répondant « oui » à cette question, sans que je ne sache le percevoir, je répondais déjà « oui » à la reconnaissance juridique de celui qu’un embryon est à l’avenir.
- Quelle est donc ta conclusion suite à ce bref échange ?
- O ! Celle-ci est très simple ! On ne peut que vouloir la présence d'autrui à l'avenir. Dès lors, puisque personne ne saurait nier cette Volonté exprimée pour autrui, personne ne saurait donc nier ce Droit d’être à reconnaître à l’Homme que l’embryon est destiné à être !
"Personne ne peut nier ce désir de protéger la présence d'autrui à l'avenir : personne ne saurait donc nier ce Droit à respecter dans le cas d'un embryon"
PRINCIPE D'EGALITE ENTRE LES HOMMES :
DEUX MEMES HOMMES, DEUX MEMES DROITS.
« Le Toi que je veux aujourd'hui protéger correspond aussi au Toi de demain.
‍
C'est donc de même avec un regard s'étendant à l'avenir qu'il me faut considérer l'embryon qui est en moi.
Or, je ne saurais nier qu'à l'avenir, cet embryon correspond au Toi que je veux aujourd'hui protéger »
